J'ai tellement ri devant cet épisode, magique !! Trio incroyable Eleven / Amy / Rory !! J'en veux encore !!!

Avis modéré par la rédaction de Série-All.

J'aime beaucoup Toby Whithouse, car je pense qu'il a vraiment tout compris à Doctor Who. Ses épisodes oscillent entre le sympa et l'excellent à mes yeux.

Ici, il gère parfaitement son épisode historique (t'as vu ça, Gatiss), en incorporant le thème gothique (vu et revu) des vampires de manière fort ingénieuse. Mais ce qui fait la force du scénar, et de tous les autres de Toby, c'est sa capacité à faire du Docteur un personnage à la fois cool et torturé, toujours sur le fil entre la jovialité et la crise de nerfs.

Par contre, si les décors font parfaitement illusion, les effets spéciaux sont un peu moins convaincants ... Mais bon, ce n'est pas ce qui arrête un fan de Dr Who !

Hmm... Je n'ai jamais beaucoup aimé les épisodes historiques et celui-ci ne déroge pas à la règle. L'intrigue s'étale sur 40 minutes alors qu'elle pouvait en tenir 20.

Heureusement qu'il y a beaucoup de passages comiques (notamment l'apparition du Dr dans le gâteau absolument hilarante, je suis content d'avoir oublié cette scène depuis mon dernier visionnage de la série il y a 2 ans...) mais sinon... je pense que j'aurais mis que 12, voire 11...

Un épisode bien sympatique. Premier épisode où on voit Rory du début à la fin, j'aime beaucoup son personnage, il est intéressant, drôle et moins con que Mickey puis il est plutot pas mal! J'ai aimer les poissons/vampires, encore une espèce qui disparait au grand désespoir du docteur. La scène de l'enterrement de vie de garçon est amusante, l'épisode n'est pas du tout ennuyant, pas grandiose mais j'ai aimé.

Mêler des Vampires à la célèbre ville de Venise, c’est une idée complètement folle parfaitement représentative de la diversité débordante que peut offrir Doctor Who ! Dans la longue lignée de cette saison 5 des "pitchs très aguicheurs et très visuels", The Vampires of Venice est très séduisant sur le papier, et somme toute très bien transmis.

Le mythe des Vampires a été plutôt bien retranscrit, à la manière des Fantômes ou des Sorcières dans les saisons précédentes. Les explications quant à leurs dents, leur invisibilité ou leur faiblesse au soleil ont été bien intégrées dans le scénario. Scénario qui, même s’il ne casse pas trois dents à un vampire (ahah, non ? bon, ok) se suit avec plaisir. Par contre, quelques éléments font vraiment cheaps comme le trône ou le générateur sur le toit, et viennent ternir un petit peu l'ensemble. Cet épisode n'est donc pas exempt de défauts, mais sachant que je viens pour moi de citer les pires d'entre eux, il reste vraiment sympathique.

La grande force de l’épisode, c’est tout d’abord l’ambiance, les décors sont vraiment beaux, on croirait vraiment Venise. Ensuite, l’épisode est rempli d’humour, entre la scène d’introduction dans le gâteau, les délires du Docteur et Amy (ces deux-là sont clairement déjà inséparables), les confusions entre qui est avec qui, les concours du plus viril entre Rory et le Docteur, le t-shirt "Rory + Amy <3" du marchand vénitien, ou bien le visage exténué de Karen Gillan lors de la séquence avec le papier psychique, cet épisode est l'un de ceux qui me fait le plus rire, pour le moment deuxième derrière Partners in Crime (et toutes les scènes de Donna).

GUIDO: WE... ARE... VENITIAAAANS !

Aussi, les personnages étaient excellents, le trio principal Eleven/Amy/Rory fonctionne à merveille sans que l’on ait la sensation de déjà-vu (avec Ten/Rose/Mickey, le risque était possible). L’intégration de Rory revitalise complètement le milieu de cette saison. Le personnage, vraiment anecdotique au départ, est très cool ici car il semble déjà voir les dangers de la vie avec le Docteur, et n'est là que pour Amy, tout en restant attachant. Et le fil rouge s'épaissit avec cette histoire de Silence décidément très intriguante. Les personnages secondaires sont également bons, surtout grâce aux acteurs, que ce soit Rosanna, son fils Francesco ou le père d’Isabella.

Toby Whithouse est vraiment un scénariste que j'affectionne, parce qu'il donne toujours à ses épisodes une dimension "petit plus" autour du personnage du Docteur. Ici, les aliens de l'épisode ont beau être classiques, ils sont très réussis parce qu'ils savent déjà ce qu'est un Seigneur du Temps, proposent eux-mêmes au Docteur un marché pour leur survie (que David Tennant aurait tout de suite accepté, honnêtement). Cela fait ressortir le côté sombre et solennel du Docteur. L'altercation entre Rosanna et Eleven n'est pas sans rappeler celle entre Ten et le directeur de l'école dans le précédent épisode du scénariste, School Reunion (c'est filmé de la même façon en plus, avec une sorte de ronde des personnages).

Je préfère ne pas parler des effets spéciaux des Saturnyens, c’est aussi pour cela qu’on aime DW... ou qu'on est terriblement gêné. Il y a de la volonté et il y a à côté des décors vraiment sublimes, donc je pardonne. Tout comme cette fin un peu facile, que ce soit le coup du miroir ou du bouton en haut de la tour (une séquence plus fun qu'ingénieuse, mais malgré tout assez épique grâce à la superbe musique).

Bref, un épisode de mi-saison très sympathique, un mélange improbable entre le genre historique et le surnaturel qui fonctionne bien et un trio de personnages très en forme qui donne lieu à un mix entre le comique et le sérieux que peu de "standalones" maîtrisent vraiment. Et à nouveau, entre l'intégration du "silence" dans l'épisode, le rôle de toute l'histoire "romantique" à Venise, ou l'exploration du Docteur à travers des ennemis plus mémorables qu'il n'y paraît... tout est vraiment bien lié ensemble cette saison.

J'ai eu du mal surtout avec les ennemis.

Néanmoins je trouve Rory assez intéressant (surtout au niveau de l'évolution de ce qu'il pense du docteur).

J'aurais mis 12,5 mais comme on ne peut pas je bascule vers le négatif donc 12.

Episode pas gégé du tout mais épisode quand même.

Je m'en rappellerai surtout pour l'introduction qui est peut-être la meilleure de tout Doctor Who ! MAIS QUEL CONNARD !